Vous savez ce qu’est une carte conceptuelle ? En voici une brève définition : c’est une représentation visuelle et graphique de concepts que nous relions ensemble par des liens (des traits) auxquels nous pouvons ajouter un ou des mots liens. Ces cartes de connaissances sont de bons outils pédagogiques.
Selon l’article Logiciels de construction de cartes de connaissances : des outils pour apprendre de B. Pudelko et J. Basque elles favorisent des apprentissages signifiants, elles aident à la structuration des connaissances, elles permettent un traitement interne actif des connaissances, elles sont un outils d’amplification cognitive, d’autorégulation cognitive, un moyen de favoriser la pensée réflexive et finalement une aide à la compréhension et à la mémorisation d’une représentation du domaine décrit dans un texte. Cette liste d’avantages vous donne-t-elle le goût d’intégrer ces cartes conceptuelles à vos cours ? Vous vous demandez comment et à quel prix ? Plusieurs logiciels, certains en format libre, sont exclusivement conçu à cette fin. Parmi ceux-ci, nous retrouvons Cmap Tools, Inspiration, Belvedere, MOT, PIViT, SemNet et plusieurs autres.
Évidemment, quelques difficultés de la part des élèves vont ressortir. Le choix des liens et des mots liens en fera partis. Il est fortement recommandé de procéder à une gradation des élaborations de cartes conceptuelles. Par exemple, voici le modèle proposé par M. André Laflamme de l’Université de Montréal. 1) Compléter une carte conceptuelle depuis une liste de concepts déjà hiérarchisée (cases vides). 2) Élaborer une carte conceptuelle depuis une liste de concepts et de mots de liaisons préétablis à hiérarchiser et à exemplifier. 3) Élaborer une carte conceptuelle depuis une liste de concepts préétablis à hiérarchiser et à exemplifier. 4) Élaborer une carte conceptuelle depuis une feuille blanche.
Maintenant, voici la méthode d’évaluation proposée. 1) Les propositions : la relation entre deux concepts (liaison proche) est valide (pertinence du qualificatif). 2) La hiérarchie : les concepts « généraux » sont détaillés par des concepts plus « spécifiques » (pertinence hiérarchique). 3) Les relations : la relation entre deux concepts (liaison éloignée ou croisée) est valide (pertinence du qualificatif) et illustre une synthèse entre deux concepts ou propositions. 4) Les exemples : les concepts (ou les propositions) sont instanciés dans des faits sous forme d’exemples.
En suivant ces propositions, vous devriez multiplier les apprentissages de vos élèves. La création de cartes de réseaux développe plusieurs compétences demandées par le MELS. Certains logiciels sont offerts gratuitement. Ces raisons sont suffisantes pour vous convaincre des bienfaits des cartes de connaissances.
Voici le lien pour l’article complet Logiciels de construction de cartes de connaissances : des outils pour apprendre de B. Pudelko et J. Basque
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